Mettre en valeur le Soissonnais en créant un événement culturel qui ouvre une fenêtre sur le monde du spectaclevivant en y associant toutes les populations ; telle est l'ambition de l'association V.O en Soissonnais.

Revue de presse

action #49 mai 2013









action #49 mai 2013

 
 
Top 62 n°97 15-28 avril 2013



Agir en Picardie N°157 avril-mai 2013
 


L'Aisne 196 - mai/juin 2013


Le reportage de




 

V.O en Soissonnais / Toujours éclectique


Publié le dimanche 07 avril 2013 à 10H57
« It's so nice » : une conférence très déjantée…


SOISSONS (Aisne). Du 17 au 20 mai aura lieu la 9e édition de V.O en Soissonnais, un festival toujours autant marqué par la variété des spectacles vivants choisis par les organisateurs.
DEPUIS sa création, il y a neuf ans, un adjectif qualifie le mieux la marque de fabrique de V.O en Soissonnais : éclectique. Éclectique un jour, éclectique toujours ! « À chaque fois, c'est ce qui surprend les spectateurs », confie Jean-Pierre Pouget, le président du festival.
Onze spectacles
Un noyau dur de sept personnes a, cette fois encore, travaillé sur la programmation. « Ce sont nos coups de cœur et, pour la première fois, il n'y aura pas une majorité de spectacles vus à Avignon mais dans d'autres festivals », indique Jean-Pierre Pouget qui se félicite que V.O ait maintenant un solide matelas de festivaliers fidèles.
« Nous avons même une spectatrice qui achète avant tous les textes joués au festival », raconte le président de V.O.
Cette année, pour la 9e édition qui aura lieu du 17 au 20 mai, onze spectacles seront au menu, avec théâtre, spectacle de rue, conférence décalée, danse, bal, marionnettes et théâtre d'objet.
L'édition 2013 s'ouvrira avec un habitué du festival, Michel Abécassis qui présentera les Exercices de style de Raymond Queneau. « Il avait joué ce spectacle déjà huit cents fois mais avait décidé de l'arrêter. L'an passé, nous l'avons rencontré à Avignon et lui avons dit, « si vous le rejouez, on le programmera ». Il l'a repris », explique Jean-Pierre Pouget.
Parmi les (très) bons moments en perspective, il y a le spectacle de rue « Cartoon Toylete » qui sera présenté dans le parc du donjon de Septmonts, le « Performing bal disco » où le public sera invité à rentrer dans la danse par la chorégraphe rémoise Marinette Dozeville, ou encore la conférence (« déjantée », dixit le président de V.O) sur Marie Stuart et Elisabeth 1re, intitulée « It's so nice ».
2014 s'annonce sombre
Il faudra aussi compter avec l'adaptation de Madame Bovary ou Le Baiser de la veuve d'Israël Horovitz. Les tout petits ne seront, cette année encore, pas oubliés avec Otus.
L'an passé, V.O en Soissonnais avait accueilli 2 800 spectateurs, pour un taux de remplissage des salles de 75 %. L'objectif est de faire aussi bien, voire mieux, d'autant que pour la 10e édition, l'horizon s'annonce plus sombre. « Tous nos financeurs nous ont déjà annoncé que les budgets seront à la baisse en 2014 », indique Jean-Pierre Pouget. Raison de plus pour en profiter cette année !

 

Projet d'école / Découverte de la danse contemporaine


Publié le dimanche 12 mai 2013 à 11H00
Un art vécu par les enfants.

L'Echangeur - Centre développement chorégraphique Picardie, qui s'est donné pour mission de sensibiliser des populations à l'art et à la culture, a mis en place un projet de découverte et de pratique de la danse contemporaine avec deux classes maternelles de moyenne section de l'école Fabre-d'Eglantine.
Le projet, programmé de janvier à fin avril, a été encadré par les enseignants Sandrine Bouleau et Nicolas Faivre.
Le projet a été décliné en trois axes. Premièrement, une approche cinématographique où plusieurs extraits de film ont été proposés.
Puis, dans l'espace Camille-Claudel, huit ateliers de pratique artistique de la danse, menés par Céline Coessens - Compagnie le Guetteur/Luc Petton. Enfin, cette découverte artistique se clôturera par une sortie au spectacle Otus au théâtre Burle, programmé dans le cadre du festival « V.O en Soissonnais » prévu le 17 mai dans la cité du Vase.

 





 




V.O jour le jour Les intentions d'un marionnettiste


Publié le samedi 18 mai 2013 à 11H00
Christian Ribière, marionnettiste.


Comme chaque année, nous donnons la parole à ceux qui font le festival V.O. en Soissonnais, au jour le jour. Le rideau s'est levé hier sur les premières représentations. Trois belles journées s'annoncent pour les festivaliers (lire en page 6). Rencontré vendredi matin, juste avant de jouer « Otus » premier spectacle du festival, pour les touts petits, Christian Ribière, marionnettiste, comédien, conteur - auteur et metteur en scène de ce spectacle.
Qu'est-ce qui l'attire dans le théâtre de marionnettes ? « C'est pouvoir donner des intentions aux objets », répond l'artiste dont on peut encore découvrir le spectacle jeune public (2 à 7 ans) ce samedi, à 11 heures et 17 heures, à la salle polyvalente de la Gare.


 

V.O. en Soissonnais Le festival est ouvert


Publié le dimanche 19 mai 2013 à 11H00
Jean-Pierre Pouget entre Mireille Tiquet et Jean-Marie Carré.

 
La neuvième édition de « V.O. en Soissonnais » a été lancée sur les berges de l'Aisne. Le président Jean-Pierre Pouget a rappelé l'importance accordée à l'écriture contemporaine. Le festival survivra parce qu'il arrive à renouveler et à rajeunir ses cohortes de bénévoles.
Mireille Tiquet, représentant la Ville et la Région, et Jean-Marie Carré, pour l'Agglomération soissonnaise, soulignent leur soutien à cet événement à rayonnement régional, en échangeant des propos sur les subventions, et la répartition des spectacles parmi les communes autour de Soissons.
Les discours marquent le début officiel du festival. Le brouhaha qui les a suivis dans le centre festivalier de la Halte fluviale marque la montée de l'ambiance joyeuse et concentrée qui le caractérise.

Chorégraphier le langage


Publié le lundi 20 mai 2013 à 10H20
Les trois comédiens subissent le vivre-ensemble d'un autobus bondé.

Pour le spectacle d'ouverture du Festival, Michel Abécassis a mis en scène et joué, avec Guillaume van t'Hoff et Pierre Ollier, « Exercices de style » de Raymond Queneau. Ces 99 célèbres variations sur le thème d'une querelle fugitive dans un autobus parisien, en changeant de point de vue et de vocabulaire, sont à la fois un défi et un filon d'or pour des comédiens ; ceux-ci relèvent brillamment.
La chorégraphie des mouvements et gestes est méticuleuse, avec une diversité apparemment infinie de trouvailles corporelles. Mais les voix sont autant chorégraphiées : les textes sont chantés, éructés, criés, scandés, susurrés, partagés avec la salle. Pierre Ollier, venu à V.O pour « Vian v'la Boris » en 2011, est comme un pilier au rugby, celui qui sait ce qu'il fait, notamment pour un trajet d'autobus reproduit avec seulement ses lèvres. Cela permet aux deux autres de garder un air légèrement surpris, comme s'ils ne savaient pas comment s'y prendre chaque fois.
Il y des instants qui dépassent l'entendement : Guillaume van t'Hoff, religieux progressant en habit blanc avec une chandelle, prend sa jupe entre index et pouce, comme une demoiselle traversant délicatement un champ de pâquerettes. Pourquoi ? Une telle question ne se pose pas, voyons !


Le détritus de trois vies


Publié le mardi 21 mai 2013 à 11H00
Stéphane Benazt, Dely Guyon et Sylvia Bruyant saluent le public dans la salle Prestige de Cuffies
Le Baiser de la veuve ouvre sur une éloquente image de scène : des amas de vieux journaux et magazines autour d'une presse à balles. La pièce sondera trois vies dont les protagonistes n'arrivent pas à laisser derrière eux le détritus de l'adolescence. Une gagnante revient voir deux perdants, prendre sa revanche pour un viol collectif à l'école.
« VO en Soissonnais » habitue tellement ses fidèles à des spectacles novateurs, vifs, comiques ou sombres, qui ouvrent de petites fenêtres dans la tête du spectateur, qu'il est difficile d'admettre une déception devant une pièce convenue et emphatique, jouée avec emphase. La pièce est parfois comparée à Des souris et des hommes. Un critique américain a un commentaire dévastateur : Horovitz n'a rien d'un Steinbeck.














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